Mon Panier de Campagne est implantée au Marché d'Intérêt Nationnal (MIN), le ventre de Toulouse ou bien « Une ville dans la ville ».

Lorsque l'on évoque le MIN de Toulouse (appelé aussi Marché Gare) cela provoque en général 2 types de réactions : 

- Le concept est inconnu

- L'image que l'on s'en fait est très négative

Alors, nous avons voulu vous en dire un peu plus sur ce lieu d'exception Toulousain, qui est en réalité, les coulisses de votre alimentation !

Situé au cœur de la région Occitanie, Le Grand Marché MIN Toulouse Occitanie joue un rôle majeur dans l’approvisionnement du commerce de proximité et de la restauration

Le Marché d’intérêt National de Toulouse est organisé en plusieurs secteurs : fruits et légumes, produits carnés, produits de la mer, gastronomie, restaurants et traiteurs, horticulture et décoration, logistique, et services. Il accueille également plusieurs écoles et centres de formation (cuisine, service, boulangerie, commerce, logistique, etc.), et il y a aussi des pépinières d’entreprises pour les start’up occitanes. 

Pour découvrir ce lieu hors du commun il y a des visites qui sont organisées par le Groupe Manatour, le mercredi matin à 8h30 et le vendredi à 6h00 (arrivée des maraîchers) ou 8h30.

En quelques chiffres, le MIN c'est :

  • 218 000 tonnes de produits commercialisés
  • 271 producteurs
  • 170 entreprises
  • 5 000 acheteurs
  • 1 200 emplois directs

Pour connaître l'histoire du MIN, c'est juste ici...

L'Histoire

Mon grand-père me raconte encore la larme à l’œil comment il aidait dans son enfance sa mère à ramener les chou fleur en charrette depuis Aucamville jusque la place Arnaud Bernard pour aller vendre leur petite production aux commerçants et restaurateurs toulousains. 

En effet, jusqu'en 1964, le MIN était sur la place Arnaud-Bernard, sous une halle en fer et une immense horloge qui rythmait le temps. A La Vache, le lieu actuel d'implantation du MIN, c'était la campagne avec des vignobles. Le marché a déménagé en grande partie pour la voie ferrée et la gare de triage de Saint-Jory, bien pratiques.

L'organisation d'une plate forme de producteurs a été maintenue malgré le déménagement au Nord de Toulouse et prénommée le "carreau" en raison de l'emplacement dessiné au sol et sur lequel le producteur pose ses cagettes à la vente. À l'époque, 1200 producteurs venaient sur le fameux «carreau». Ils ne sont plus que 350. Une chute brutale liée à l'âge avancé de la profession et à la difficile relève des jeunes. Ce carreau permet aux producteurs locaux d'écouler leur production 3 matins par semaine à des prix assez élevés car ils vendent en direct au revendeur ou au restaurateur. Ils installent leur marchandise à 4h30 du matin sous la halle pus vendent de 6h à 7h30 avant de regagner leurs exploitations pour commencer leur autre journée... 

Il y a 50 ans 1 200 producteurs venaient sur le fameux "carreau", un espace qui leur est dédié. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 350 mais le Min de Toulouse reste l'un des marchés de gros où l'on retrouve le plus de producteurs. Cette dégradation du nombre de producteur reflète le problème démographique important auquel doit faire face aujourd'hui la France : les nouvelles générations ne sont plus intéressées par l'agriculture.

En face de la halle du carreau, il y a la halle des grossistes. Tels les dockers d'un port, ils réceptionnent les marchandises dès 2h30 du matin. À 5h, le marché ouvre ses portes, à 6 heures l'essentiel est vendu. Le marché accueille près de 4 000 acheteurs quotidiens : vos primeurs, marchés de plein vent, restaurateurs mais aussi la restauration collective.

La mission du MIN et ses idées pour un développement durable 

Les Min assurent aussi une mission de service public. "Ils contribuent à l'organisation et à la productivité des circuits de distribution des produits agricoles et alimentaires, à l'animation de la concurrence dans ces secteurs économiques et à la sécurité alimentaire des populations", comme le définit le code du commerce.